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XXe siècle



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Le livre du rire et de l'oubli de Milan Kundera, 1978

                Le livre du rire et de l'oubli  est un livre dérangeant, autant par les thèmes qu'il aborde que par sa composition, qui ressemble à première vue davantage à un recueil de nouvelles plutôt qu'à un "roman en forme de variations", comme se plaît à l'appeler l'auteur. Bien que le lecteur suive en effet des histoires qui se font écho car abordant des thèmes communs — sexe essentiellement, amour, rire et réflexions philosophiques en tout genre, de même que la ville de Prague est citée à plusieurs reprises —, l'impression de discontinuité prime et il semble alors qu'un travail important de redécoupage de l'œuvre doive être mise en place afin d'en saisir toute la subtilité. Appréhender la pensée cohérente de l'auteur-narrateur (qui est-il, d'ailleurs ? chez Kundera, la distinction est floue, d'autant plus que ce livre comporte des passages autobiographiques) ne paraît donc ici pas tâche aisée tant cette dernière semble d

La Peste d'Albert Camus, 1947

Difficile est la tâche d’écrire à propos d’une telle œuvre, avec un manque si cruel d’expérience et d’analyse. Qui suis-je, diront peut-être certains, pour parler de Camus et de sa Peste avec cette absence de style ? Vais-je apporter ma contribution avec mon avis, sûrement critiquable, de cette œuvre ? Je vais en tout cas essayer de faire de mon mieux.  « … l’habitude du désespoir est pire que le désespoir lui-même. » Il y a déjà deux semaines que j’ai fini La Peste, narrant l’histoire d’Oran dans les années 40 où la peste - évidemment, ai-je envie de dire ?, fait rage. Ce fût mon premier Camus et très certainement pas le dernier, tant j’ai apprécié le style de l’auteur. Je regrette simplement de l’avoir lu trop rapidement à mon goût. Le récit se déroule en cinq parties de longueurs inégales. Alors que la première ne fait qu’installer le cadre spatio-temporel, décrire la banalité de la ville et des hommes, des rats qui s’y trouvent, c’est véritablement dans la deuxième p